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Equipe Nationale De La Communication Externe - Yémen

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COMPLICITE POLITIQUE – Février 2022

  1. Il est bien connu que l’Organisation des Nations Unies, créée après la seconde guerre mondiale, a pour objectif principal, dans leur Charte, d’interdire le recours à la force dans les conflits internationaux, et oblige donc les États à résoudre leurs problèmes par des moyens pacifiques et diplomatiques (médiation par l’intermédiaire d’un tiers, conciliation, arbitrage, justice internationale, etc.). Elle a pourtant permis l’utilisation des armes, mais en cas de légitime défense, lorsqu’un État est exposé à une agression armée par un autre État. Par ailleurs, elle a confié au Conseil de sécurité de prendre des mesures juridiques, voire militaires lorsque la paix et la sécurité internationales sont menacées, en vertu du chapitre 7 de la Charte.
  2. Malgré les faits que tout le monde connaît, le Conseil de sécurité, dans son approche du dossier de la guerre au Yémen, a délibérément violé ses principes et ses règles juridiques dès le premier moment où cette guerre injuste a été déclarée contre le Yémen et son peuple. Cette violation a été observée à travers sa résolution 2216 d’avril 2015, décidée quelques jours après le déclenchement de la guerre. Le Conseil a accepté les allégations des pays de la coalition de restaurer la légitimité d’un groupe politique qu’ils voulaient imposer au reste de la société yéménite, tout en ignorant l’existence d’un cas d’agression atteint par un État (ou des États) contre un pays membre des Nations Unies.
  3. Bien que la prétendue légitimité soit purement un mensonge et contraire à la Constitution et au consensus politique, cela reste quand même une affaire interne qui ne menace pas du tout la paix internationale. Malgré cette évidence, le Conseil de sécurité n’a pas rempli ses fonctions d’arrêter ces décisions et de punir les auteurs, conformément à ses pouvoirs qui lui sont confiés. Au contraire, il était et est toujours complice avec les pays en guerre contre le Yémen, par ses déclarations répétées et décisions dont la dernière a été publiée le 31 février 2022 (résolution 2624), sans prêter attention aux crimes de guerre commis contre le peuple yéménite. L’existence de ces crimes a été pourtant vérifiée, selon un rapport d’experts appartenant au même Conseil et au Conseil des droits de l’homme. Et conformément à la Charte des Nations Unies, tous ces crimes exigent que les dirigeants de cette guerre injuste doivent comparaitre devant la Cour pénale internationale en tant que criminels de guerre.
  4. Au lieu de cela, et en raison du désir attiré par l’or noir (pétrole) et de l’intimidation pratiquée par l’Amérique et la Grande-Bretagne, les partenaires de cette guerre, le Conseil de sécurité ferme les yeux devant cette agression injuste et condamne, en même temps et en toute partialité, le droit des yéménites à se défendre contre cette agression.
  5. Quand la conscience humaine défendant les droits de l’homme se réveillera-t-elle pour dire non à cette injustice?

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