La santé publique et l’eau potable:
Le Yémen traverse toujours la pire crise humanitaires du monde, avec plus de 80% de la population ayant besoin d’une forme d’assistance, dont 20 millions sont confrontées à l’insécurité alimentaire et 14 millions nécessitant une intervention humanitaire urgente.
- Il existe encore une pénurie aiguë de matériels médicaux dans beaucoup de centres de santé et d’hôpitaux, en particulier en ce qui concerne les solutions pour les patients atteints de l’insuffisance rénale et des maladies chroniques. D’autres hôpitaux ont été obligés à fermer en raison de leur incapacité de fournir les médicaments et les nécessités médicales les plus simples, d’autant plus que le port de Hodeïda est devenu incapable de recevoir les navires et les cargos chargé de produits de santé et de nourriture à cause des restrictions arbitraires imposées par la coalition.
- Depuis cinq ans, le Yémen est toujours sous l’agression et le blocus de la coalition. Le système sanitaire en est quasiment effondré, et la réaction des organisations internationales n’était pas à la hauteur de la réponse sanitaire, comme suit:
La coalition a détruit l’infrastructure du secteur de la santé au Yémen, elle a imposé un blocus et a interdit l’entrée des médicaments et les nécessités médicinales qui pourraient sauver les vies des patients dont en particulier les personnes atteintes de maladies chroniques. La coalition a également interdit les patients de voyager à l’étranger pour se faire soigner. Tout cela a entraîné la propagation de maladies et d’épidémies et privé des millions de citoyens des soins de base;
- La destruction directe, totale ou partielle, de plus de 600 établissements de santé a suscité l’effondrement du système de santé au Yémen: les pertes du secteur de la santé sont estimées à plus de dix milliards de dollars;
- la durée de vie de 63% des appareils et équipements médicaux est finie, et ils peuvent entrer en défaillance à n’importe quel moment en raison de l’absence d’entretien et parce que la coalition n’autorise pas d’en importer d’autres neufs;
- Plus de 48,000 employés dans le secteur de la santé n’ont pas touché leurs salaires, ainsi que le départ de nombreux médecins et employés en raison des conditions économiquement dures ainsi que de la suspension de certains établissements de santé;
- Etant donné le blocus imposé par la coalition, le bilan s’alourdit: huit mille patients atteints d’insuffisance rénale et des milliers de patients atteints de cancer, de diabète, de maladies cardiaques et d’autres maladies, en plus de 40,000 patients souffrant de tumeurs cancéreuses, dont 50% ont trouvé la mort à cause de l’inexistence des appareils de radiothérapie oncologique et du manque de médicaments;
- L’appareil unique au Yémen pour le cathétérisme cardiaque à l’hôpital public Al-Thawrah est en défaillance: non-existence de stents cardiaques pour plus de 30,000 patients; absence de valvules cardiaques pour aussi plus de 30,000 patients;
- la coalition a également détruit des projets d’environnement, tels que l’eau et le drainage hygiénique, ce qui a engendré la propagation de malnutrition et l’apparition d’épidémies comme le choléra et la diphtérie, et actuellement la dengue et le paludisme, en plus de la baisse du soutien des organisations internationales au secteur de la santé. Le nombre de personnes atteintes de choléra est de deux millions deux cent mille, dont trois mille 750 personnes sont décédées; les enfants en représentent 32%, tandis qu’il y a 34,000 et 520 cas atteints de rougeole dont 273 décès (65% d’entre eux étaient des enfants). Le nombre de personnes atteintes de diphtérie est de quatre mille et 500 patients, dont 253 morts, les enfants de moins de cinq ans en représentent environ 16%, et 2,9 millions d’enfants de moins de cinq ans sur 5.4 millions souffrent de malnutrition (soit 55%), dont 400,000 souffrent d’une malnutrition aiguë;
- 86% des enfants de moins de cinq ans souffrent d’un type d’anémie, et 46% souffrent de retard de croissance, et 80,000 enfants de troubles psychologiques dus aux bruits des avions de guerre et aux explosions des missiles qui tombaient sur des agglomérations civiles et des quartiers résidentiels;
- Pour cause de la détérioration des services de soins, six nouveau-nés meurent toutes les deux heures, et 65 enfants de moins de cinq ans sur mille meurent en raison de diverses maladies propagées au Yémen;
- La fermeture de l’aéroport international de Sanaa a empêché 320,000 patients d’aller se faire traiter à l’étranger, environ 42,000 d’entre eux sont décédés dont 30% des enfants. La coalition a imposé un blocus et des restrictions arbitraires sur l’introduction de 120 genres de médicaments destinés aux patients atteints de maladies chroniques, en particulier le cancer. De plus, elle a visé une usine de médicaments et détruit deux usines produisant de l’oxygène. Elle a également réduit l’importation de médicaments et entravé le transport de ces médicaments et des nécessités médicales ayant même les documents d’approbation pour les importer. La coalition a imposé des procédures arbitraires sur l’entrée des navires et des cargos chargés de médicaments, ce qui a entraîné leurs dommages;
- Le blocage des activités de centaines d’importateurs de médicaments; les prix des médicaments sont fluctués suivant le taux de change; plus de 50% des pharmaciens ont perdu leurs emplois et les investissements ont cessé, en particulier dans le domaine de l’industrie pharmaceutique. Les rapports des organisations des droits de l’homme confirment que la coalition continue de cibler les puits et les réservoirs d’eau potable, en particulier à Hodeïda et à Saada.
L’Education
L’éducation dans les écoles primaire et l’enseignement supérieur, technique et professionnel au Yémen a été tant détérioré, et beaucoup de gens ont été donc privés de poursuivre leurs scolarités et de renforcer leurs compétences scientifiques et techniques. La coalition a joué un rôle principal dans la détérioration de l’enseignement pour plusieurs raisons comme suit:
- L’endommagement total ou partiel de 38 universités publiques et privées;
- La destruction ou la fermeture de 95 instituts et collèges sociales après avoir été incapables de continuer leurs fonctions;
- Plus de 3,526 établissements d’enseignement ont été détruits ou endommagés dans tous les gouvernorats de la République, dont 666 ont été définitivement fermés.
- Effets et répercussions de la destruction des établissements d’enseignement au Yémen:
- la phobie s’est répandue chez plus de 2,9 millions d’élèves et d’étudiants, les obligeant à abandonner les écoles;
Les pertes et les dommages matériels dans le secteur de l’enseignement dépasseraient 61 milliards et 18 millions de riyals après la destruction des écoles et des établissements d’enseignement, ce qui a privé plus de 4, 435, 409 élèves d’aller à l’école;
- A partir du mois de septembre 2016, la date du transfert de la Banque Centrale du Yémen à Aden, les salaires de 194,417 enseignants, dont 89,840 – soit 29.6% de la totalité des fonctionnaires – travaillant toujours dans des établissements endommagés, ont été coupés;
- Depuis 2015 et jusqu’à présent, aucune nouvelle édition de manuels ni achat de matériels scolaires n’ont été fait à cause de l’absence des matières premières et de l’arrêt des subventions des pays donateurs;
- La suspension de la scolarité à cause des grèves des enseignants impayés;
- Beaucoup d’élèves sont psychologiquement touchés à cause de malnutrition;
- Le déplacement forcé de millions de familles dans toutes les régions yéménites à la suite des opérations militaires menées par la coalition;
- Dizaines de milliers d’élèves sont privés de leur droit à l’éducation en raison de l’incapacité de leur famille à subvenir à leurs besoins essentiels comme même le petit-déjeuner et d’autres simples nécessités scolaires;
- Des milliers d’étudiants fréquentant les collèges et les universités ont cessé leurs études à cause de l’absence des moyens financiers;
Des centaines de boursiers restent incapables de voyager, pour continuer leurs études à l’étranger, via l’aéroport international de Sanaa qui est toujours fermé;
- La coalition n’a pas hésité à viser même les étudiants dans leurs écoles ou dans les moyens de transports, comme il est le cas avec le bus d’étudiants de Dhahyan, les étudiants de l’école Juma’a bin Fadhl et ceux de l’école Al-Falah dans la ville de Arhab.
Le déplacement et la fuite de beaucoup de familles yéménites et non yéménites :
- Beaucoup de familles ont quitté leurs maisons et se sont déplacées pour rejoindre des régions plus sécurisées afin d’être à l’abri des opérations militaires menées par la coalition sur le Yémen dans de nombreuses régions de la République, en particulier dans les gouvernorats de Saada, Hodeïda, Hajjah et Aden. Des rapports internationaux confirment que le nombre de personnes déplacées dépasserait 3, 912, 678 et que plus de 881,280 de familles sont touchées, elles aussi, après avoir accueilli d’autres familles déplacées. Alors que tous ont besoin urgent d’aide humanitaire représentée par la nourriture et les soins.
- Le nombre de réfugiés étrangers au Yémen, dont la majorité sont des Ethiopiens et Somaliens, demandeurs d’asile et immigrants clandestins, s’élève à 276 000. Ils vivent dans une situation extrêmement difficile car ils ne sont pas épargnés non plus par les frappes aériennes de la coalition: certains d’entre eux ont été tués dans leurs maisons, et d’autres tués lors de leur transfert par le HCR dans un camp de réfugiés. En plus, la poursuite de la guerre saoudo-émiratie, soutenue par leurs alliés américains, britanniques, français et autres, a entravé la lutte contre l’immigration clandestine de la Corne de l’Afrique vers le Yémen.
L’agriculture :
Les opérations militaires de la coalition ont ciblé plusieurs fermes et cultures agricoles, et même les marchés agricoles où se vendent les légumes et les fruits n’en étaient pas épargnés. Des études officielles indiquent que certaines cultures agricoles comme les légumes, en particulier à Hodeïda, Damar, Ibb, Amran et Saada, sont en baisse de 60%, et que les revenus des agriculteurs ont été diminués de 60,50%. D’autres fermes et terres agricoles, dont la production et le marketing gravement touchés, ont été visées avec des bombes à fragmentations et d’autres matières chimiques, ce qui a mal tourné sur les fermes agricoles et sur la santé des agriculteurs eux-mêmes.
(Le secrétariat technique pour la sécurité alimentaire – Ministère de la planification et de la coopération internationale www.fsts-gov.com)
Violations commises par la coalition et les mercenaires dans les prisons :
- Beaucoup de citoyens, marchands, étudiants, pèlerins ou même des patients ont été kidnappés, lors de leur retour ou de leur voyage, ou bien aux points de contrôle établis par les mercenaires dans les zones occupées pour les mettre ensuite en prison sans accusations, ni justification légale quelconque. Même après avoir dépassé la période légale, ils n’étaient pas libérés, ce qui est considéré comme violation flagrante aux règles et dispositions du droit international humanitaire et des droits de l’homme.
- Les rapports humanitaires confirment que ces arrestations, détentions ou kidnappages ont été faits par des mercenaires de la coalition et pour des raisons d’appartenance uniquement familiale ou régionale, et sans aucune accusation ni crime.
- Les personnes kidnappées ont été exposées à toutes les formes odieuses de tortures physiques et psychologiques par les officiers saoudites et émiratis, et par leurs mercenaires. Dans de nombreux cas, les kidnappeurs en sont arrivés jusqu’ à les surexploiter et à pratiquer le chantage sur leurs familles en demandant de grosses sommes en échange de libérer leurs proches kidnappées. D’autre cas, les personnes kidnappées étaient vendues par les mercenaires aux pays de la coalition, en particulier à l’Arabie saoudite, pour les échanger contre ses prisonniers militaires.
- Samira Maresh, une femme yéménite enlevée par les mercenaires de la coalition, a été envoyée en Arabie Saoudite. L’enlèvement de femmes est regardé par les Yéménites comme vice majeur impardonnable; cet acte viole les principes de la charia islamique et contrarie les traditions et les coutumes tribales yéménites.
- Plusieurs prisons secrètes et illégales ont été établies par les Emirats arabes unis dans les régions du sud qu’elles occupent, un grand nombre de Yéménites y ont été déposés, et les pires formes de torture physique et psychologique ont été pratiquées contre eux et même le viol sexuel de certains d’entre eux par des dirigeants émiratis, et cela a été confirmé par des rapports des organisations internationales.
La coalition utilise des armes internationalement prohibées
- Dès le début de son agression sur le Yémen, la coalition a utilisé de nombreuses armes et bombes américaines, britanniques et brésiliennes, internationalement prohibées dans maintes villes yéménites d’après des rapports officiels et des organisations internationales toute en méprisant les principes et dispositions des Chartes internationales. Parmi ces armes figurent les bombes comme (bombes à fragmentations, à fissions, spatiales, sonores, au phosphore, à neutrons, et l’uranium). Les rapports du Centre de tumeurs montrent que la coalition a utilisé des bombes dont les radiations pourraient avoir des effets dangereux dans l’avenir sur les citoyens résidant à proximité ou loin de ces zones visées.
Des rapports des organisations internationales confirment que les pays de la coalition ont utilisé diverses armes interdites au niveau international, ils ont visé beaucoup de régions dans la République du Yémen -surtout résidentielles et agricoles. Des armes comme: sous-munitions secondaires de type BLU-97, la bombe mère de type CBU-97, et une autre bombe plus sophistiquée dite CBU-105; cette dernière est fournie d’une arme à foudroyant et équipée d’un détonateur télécommandé. Ce genre de bombes à fragmentation diffuse de dizaines d’amorces et petites bombes atteignant une large zone (l’espace d’un stadium de football), qui parfois ne s’éclatent pas lors de son arrivée à terre mais constituent de menace et danger à long terme pour les gens passant par là.
- Les analystes militaires Gordon Dove et John Smith affirment que les deux bombardements ayant eu lieu dans les régions de Faj-Attane et Djebel-Nogom en 2015 étaient à l’origine de deux bombes à nitrogène sous forme de deux opérations en collaboration avec l’Arabie Saoudite, effectuées par deux avions de types F16s appartenant aux sionistes.
(https://www.veteranstoday.com/2015/05/28/nuclear-war-has-begun-in-yemen/)
- Des organisations non-internationales affirment que les pays de la coalition ont utilisé des missiles air-terre de type BGM500/ Hakim de fabrication britannique. Elles révèlent, dans une analyse, que ce type de missiles et des traces utilisés dans les sites visés sont identiques aux particularités de missile BGM500/ Hakim projeté de l’air.
- Des rapports internationaux et non-internationaux soulignent que les coups menés par la coalition sur les régions du Yémen avec intention ont entrainé d’énormes dommages et pertes de vie de gens civils ainsi qu’institutions également civiles. Ces rapports affirment que cela fait dérogatoire au principe de la proportion, que ces coups étaient sans but précis, et que cela fait partie des crimes de guerre contre l’humanité conformément à la loi international humanitaire ainsi qu’aux règlements de la loi international des droits de l’homme.
- Des rapports internationaux et non-internationaux soulignent que les bombes et amorces utilisées par la coalition dans le Yémen ont de l’effet dangereux à l’avenir sur les civils, même après la fin des opérations militaires effectuées par les pays de la coalition.
- Les organisations internationales des droits humains demandent fortement, aux Etas Unis, Royaume Uni et France, la nécessité d’arrêter la vente et la transportation des armes aux pays de la coalition commettant des violations et des crimes vis-à-vis au peuple yéménite.
- Les organisations internationales des droits humains appellent au Conseil de sécurité internationale à former une commission d’enquête indépendante pour les violations graves à la loi internationale humanitaire commises par les pays de la coalition sur le Yémen sous la direction de l’Arabie Saoudite et les Emirats Arabes Unis en collaboration et soutien logistique de la part des Etas Unis, Royaume Uni et France.
Mauvais traitement des détenus yéménites dans les lieux de détention en Arabie Saoudite et dans le Yémen
- La guerre contre le Yémen de la part des pays de la coalition a prouvé de la dérogation évidente aux lois et chartes internationales: d’une part, crimes et tuerie envers le citoyen yéménite et ses ressources; de l’autre, de la violation vécue par les détenus dans les endroits de détention gérés par les mercenaires et brocanteurs des pays de la coalition, voire dans les prisons et lieux de détention en Arabie Saoudite. A cet égard, il faudrait protéger cette catégorie et appliquer les critères internationaux concernant les droits des détenus, conformément à la troisième charte de Genève relative à la protection des détenus.
- Les pays de la coalition n’ont point pris en compte les principes ni critères internationaux envers les détenus yéménites soit dans les prisons ou auprès des bases militaires de la coalition, ni les droits humanitaires que le détenu doit s’en réjouir. Ces détenus ont vécu un traitement inhumain, voire indigne lors de la détention soit en route ou bien dans les prisons. Le ministère des droits de l’Homme a observé des témoignages de la part de quelques détenus mis en liberté, qui ont porté plainte sur la souffrance qu’ils ont subie soit dans les lieux de détention, dans le gouvernorat de Marib lorsqu’ils ont été détenus chez les mercenaires, ou lorsqu’ils ont été emmenés vers la région saoudienne de Khamis-Mshaitt, ou dans les lieux de détentions à la base militaire du Roi Khaled.
- Le traitement des détenus et les moyens de torture s’émergent comme ainsi: des coups soit à la main ou à l’aide de massues ou gourdins ou encore de fils électriques sur le dos, la tête, les pieds et toute partie de corps; les menottes et chaînes de plus d’un kilo; accrochage et suspension en l’air; empêchement de dormir ou de relax; chocs électriques; menace de nuire des membres de famille par avion; les faire peur par des scènes d’exécution simulées; des bruits et des odeurs insupportables; des cellules individuelles étroites; prononciation des propos indécents et humiliants; menace d’égorgement; les yeux bandés avec des coups de mains lors de l’interrogation; brulure avec du benzine pour certains de détenus; des plats à manger avec de quoi perturber l’estomac; donner soi-disant des médicaments ou des injections inconnues; nourriture insuffisante et impropre; des détenus en affluence de trentaine dans chaque cellule; aller aux toilettes à une heure précise, interdits dans d’autres moments; défense de lecture du Coran collectivement.
- Des informations parlent également d’autres yéménites détenus encore dans les prisons de l’Arabie Saoudite, des ouvriers immigrés légitimement résidents, dont trois ont subi de la brulure avec de la benzine, ainsi que d’autres enfants travailleurs immigrés étaient détenus à la base du Roi Khaled.
- Les violations et crimes commis par les pays de la coalition se poursuivent contre les détenus yéménites mis dans des prisons secrètes, soit dans les territoires occupés ou dans l’Arabie Saoudite. Des crimes également s’étendaient à d’autres gouvernorats yéménites comme aux alentours de Sanaa et à Damar: les avions appartenant à la coalition ont bombardé des prisons où il existait des détenus à eux, parmi lesquels des victimes mortes et blessées en dizaines – pourtant, la coalition savaient auparavant que leurs détenus y étaient.
Violations et crimes commis par la coalition contre les enfants du Yémen
- Plus de deux millions d’enfants scolarisés se trouvent encore à aujourd’hui en dehors de l’école.
- Sept millions d’enfants yéménites se couchent faims tous les jours et souffrent de malnutrition grave.
- Les pays de la coalition a imposé un blocus total sur le Yémen qui importe 70% de ses besoins, de sorte qu’aucune provision alimentaire basique ni médicale n’y est entrée ni par accès terrestre ni par ports maritimes principaux.
Il s’agit aujourd’hui de 2.2 millions d’enfants yéménites souffrant de malnutrition, dont 462,000 enfants souffrent de malnutrition sévère -ce qui fait trois fois plus qu’avant l’agression. Dans l’absence de la sécurité sociale de santé, la vie des millions d’enfants, femmes, enceintes et mère-nourrices se trouve en grand danger. Existe, de même, 1, 800, 000 enfants souffrant de nanisme et sont exposés à des difficultés et entraves à long terme avec de négatif impacte sur leur aptitude mentale et productive.
- Le ministère de la Santé a révélé que 125,520 d’enfants yéménites perdent la vie annuellement de façon directe ou indirecte à cause de la pénurie de nutrition, à savoir 14 enfants environ meurent toute l’heure et 32% qui naissent présentent un poids insuffisant lors de l’accouchement.
- Toutes les types d’opérations militaires effectuées par les pays de la coalition sur le Yémen ont fait que dix millions d’enfants souffraient des troubles psychiques profonds ayant un impact négatif aujourd’hui sur leurs pensée, sentiment, attitude et rapport avec autrui; plus de 37% d’enfants subissent de stresse, 36% de l’insécurité, 32% de sommeil avec difficulté car ils se trouvent apeurés du son des avions militaires; d’autres souffrent de cas à symptômes physiques mais relatifs aux cas psychiques, comme de maux à la tête, à la poitrine et à l’estomac. 21% d’enfants souffrent également de plus de symptômes physiques inexplicables mais relatifs au cas psychique.
- Les maisons et centres des mineurs et orphelins ont été, et sont touchés de manière directe et indirecte par toutes les pratiques et actes effectués par les pays de coalition: 5 centres pour mineurs et 3 maisons pour orphelins se sont fermés; d’autres qui existent encore ne présentent que peu de services avec un rôle limite à cause de faute de finance due au déplacement de la Banque centrale de la Capitale-Sanaa au Gouvernorat d’Aden.
Violations et crimes commis par la coalition contre les femmes du Yémen
- La femme yéménite a subi des crimes de tuerie, enlèvement et viol dans les régions occupées par l’Arabie Saoudite et les Emirats.
- La femme yéménite se trouve privée de son droit à l’éducation et à la santé; elle souffre de l’insécurité alimentaire, de la maladie, de l’épidémie et de l’impact psychique dus à cette guerre, au blocus, au déplacement et à la truanderie.
- La femme s’est présentée à l’avortement par suite de peur et crainte causées par la coalition de guerre contre le Yémen.
Violations commises par la coalition contre les monuments et sites archéologiques dans le Yémen
- Les pays de la coalition contre le Yémen sous leadership de l’Arabie Saoudite et des Emirats ont visé des monuments et sites archéologiques, de types religieux, historiques et culturels dernièrement établis, et ce dans la plupart des gouvernorats du Yémen -sites ayant de la valeur artistique (pour certains sites) et historique, voire civilisationnelle auprès du peuple yéménite. Il existe aujourd’hui 1 934 sites religieux,
touristiques et culturels détruits par la coalition.
- Le district d’al-Durayhimi, dans la région de Hodeïda, souffre depuis août 2018 jusqu’à présent d’un blocus total imposé par la coalition dirigée par l’Arabie Saoudite et les Emirats -avec leurs mercenaires. Les habitants de cette région subissent de l’interdiction de l’accès aux aides humanitaires.
- Ce blocus impitoyable appliqué sur al-Durayhimi mène au décès des habitants l’un après l’autre de manières différentes. Certains s’éteignent car ils ont attrapé de maladies sérieuses, ils ne trouvent pas de médicaments ou ils n’ont pas accès à l’endroit où ils peuvent se soigner -ou encore ils subissent de malnutrition à cause de ce siège. D’autres meurent directement suite aux bombardements avec missiles de l’air ou encore avec des mortiers et mitrailleuses lancés par des mercenaires de la coalition.