Amira Al-Zaidi, fillette de 3 mois, qui souffrait d’une malformation cardiaque congénitale, a été décédée. Elle aurait pu être sauvée si elle était transportée à l’étranger pour recevoir un traitement. Mais elle n’a pas pu voyager à cause de la fermeture de l’aéroport de Sanaa par les pays de la coalition de guerre, les Etats-Unis, l’Arabie saoudite et les Emirats arabes unis.
La Coalition a imposé une guerre et un blocus à tous les civils, hommes et femmes, et personne n’a été épargnée par cette maudite guerre. Des milliers d’enfants yéménites sont confrontés chaque jour au même sort qu’Amira, qui est finalement morte dans les bras de sa mère. Même après plusieurs jours de son enterrement, les larmes n’ont pas quitté les yeux de la mère qui se souvenait tout le temps de son enfant, de sa maladie et de ses douleurs, malgré les efforts incessants et les tentatives qu’elle avait fait pour voyager à l’étranger et sauver sa vie. Mais la grande barrière, devant elle et devant des milliers de malades comme Amira, était la fermeture de l’aéroport international de Sanaa. Le cœur de la mère souffre jusqu’à présent de la séparation de son enfant.
“Ma petite enfant est venue au monde après une longue attente; et avant qu’elle ne vienne, je lui ai acheté un petit lit, des vêtements et des jouets. J’ai été très heureuse de sa naissance sans savoir qu’il y avait un destin horrible qui m’attendait, sans savoir qu’il y avait de monstres humains qui pourraient empêcher une enfant malade et sa mère de voyager pour le traitement. Nous vivons des souffrances très difficiles. Le monde et les Nations Unies observent le génocide auquel nous sommes soumis, sans dire un mot… Ma fillette, une des victimes de ces exterminations, est enfin partie dans un autre monde où il n’existe pas de place pour ces monstres”, dit la mère qui ajoute:
“Je ne peux pas oublier ma fillette, car elle est venue au monde après des années d’attente et nous a quittés si rapidement”.
