L’enfant (A.M) est allongé sur un lit à l’hôpital Sabaeen de Sanaa, il souffre de malnutrition. Sans force, il ne peut ni manger ni dormir. Les appareils respiratoires de l’hôpital sont sur le point de cesser de fonctionner, en raison de l’épuisement de carburant. Ses parents sont à côté de lui, inquiétés et effrayés, surtout en apprenant que l’un des principaux hôpitaux de Sanaa ont été fermé par manque de carburant, sans connaitre le sort de patients.
Un sombre destin plane sur les patients dans les hôpitaux, en particulier les enfants malades, les patients souffrant de problèmes cardiaques, d’insuffisance rénale, de pneumonie, tous sont menacés de mort, car les hôpitaux n’ont plus de carburant pour fonctionner.
Et l’hôpital où se trouve cet enfant va presque s’arrêter, ce qui risque d’engendrer une grande catastrophe causant des milliers de décès. Le père de l’enfant se demande pourquoi l’ONU garde le silence devant cette tragédie, où est son rôle humanitaire, quelle est la faute que les patients et les hôpitaux ont commise pour que les pays de la coalition leur interdisent les dérivés du pétrole. C’est un crime contre l’humanité dont la responsabilité incombe aux Nations Unies.
