Au cours du mois de juin 2020, les pays de la coalition américano-saoudienne et leurs mercenaires continuent leurs attaques au sol ainsi que leurs attaques aériennes sur des zones peuplées, des installations vitales et des lieux civils dans différents gouvernorats de la République du Yémen. Dans ces attaques, de nombreuses maisons sont complètement détruites sur la tête des habitants.
Les violations répétées des pays de la coalition à l’Accord de Stockholm se poursuivent et se caractérisent par des attaques aveugles contre les maisons des citoyens à Hodeïda et dans ses différents districts. Ce qui arrive au District d’al-Durayhimi (au su et au vu des représentants et des organisations des Nations Unies à Hodeïda) en est un exemple. Il s’agit d’une violation flagrante des règles et des dispositions du droit international humanitaire : siège étouffant, prévention de l’entrée d’aide humanitaire…
Pour “la promotion et la protection des droits des enfants”, la résolution du Conseil de sécurité, émanant du rapport du Secrétaire général de l’ONU, adoptée à la 74e session, clause 66, vient de retirer la coalition américano-saoudienne de la liste noire, de la liste des violeurs des droits des enfants yéménites. De plus, cette décision a été prise au moment où les pays de la coalition et leurs mercenaires commettaient des massacres contre les enfants du Yémen, dans les gouvernorats de Saada et de Hodeïda, entrainant la mort des dizaines d’enfants et de femmes.
Un groupe armé soutenu par les forces de la coalition a attaqué la région d’al-Khashaa al-Sufla dans la vallée d’Abeidah, en ciblant les quartiers civils. Ce groupe dépourvu de toutes valeurs morale, religieuse ou humanitaire a tué sept membres de la famille des Subaians, dont des enfants, et puis incendié leurs maisons et pillé leurs biens.
Les restrictions arbitraires imposées par les pays de la coalition -pour empêcher les navires chargés de produits indispensables à la vie des Yéménites (aliments, médicaments et produits pétroliers et gaziers) d’entrer dans le port de Hodeïda- sont toujours en vigueur. D’ailleurs, plus de 22 navires et bateaux transportant de carburant et de produits alimentaires sont encore bloqués en mer, malgré leur inspection et leur obtention des permis de passage délivrés par les Nations Unies.