- Les autorités concernées ont fait état d’un certain nombre d’opérations militaires et de pratiques immorales commises par les pays de la coalition et leurs mercenaires au cours du mois de juillet. Ces violations, qui coïncident avec la mise en œuvre du deuxième accord de trêve, supervisé par les Nations Unies, ont été enregistrées dans différents gouvernorats de la République, notamment à Saada, Hajjah, Hodeïda, Marib, al-Jawf, al-Baydha et Shabwa.
- Les pays de la coalition ont arrêté, à titre de violations, les vols aériens de l’aéroport de Sanaa vers et depuis l’Egypte, et empêché et détenu des navires pétroliers ayant déjà des permis d’entrée après avoir été inspectés par le mécanisme des Nations Unies, conformément aux normes internationales. D’autres violations consistent en la création de fortifications militaires sur certains fronts, le tir à l’arme légère et lourde sur les maisons des citoyens, notamment dans les provinces de Saada, Hodeïda et Hajjah, l’infiltration de leurs groupes armés et attaques au sol contre les positions de l’armée et des comités populaires. Et ces violations – commises, pendant la trêve, par la coalition dirigée par l’Amérique, l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et leurs mercenaires- n’ont pas épargné les civils qui sont tombés entre mort et blessé.
- Les explosions des restes de bombes à sous-munitions et des mines individuelles utilisées par les pays de la coalition et leurs mercenaires au cours des sept dernières années ont fait un certain nombre de victimes civiles, dont la plupart des enfants et des femmes.