Au cours du mois de juillet 2020, la coalition militaire sous commandement américano-saoudien continue d’attaquer délibérément, avec ses avions et divers abus, des zones surpeuplées et des installations vitales et civiles, dans différents gouvernorats de la République du Yémen. Des maisons ont été détruites sur la tête de leurs habitants dont la plupart étaient des femmes et des enfants.
Le siège injuste contre le district d’al-Durayhimi en particulier et contre le peuple yéménite en général dans diverses provinces de la République se poursuit. Les habitants de cette région n’ont pas accès à l’aide humanitaire. En plus de cela, les pays de la coalition continent de violer l’Accord de Stockholm, à travers leurs attaques aveugles contre les maisons civiles dans différentes régions de Hodeïda. Ce qui a été arrivé au district d’al-Durayhimi en était un exemple: des citoyens ont été directement pris pour cible en présence des représentants des Nations Unies, chargés pourtant du suivi de la mise en œuvre de l’Accord de Stockholm.
Un avion de la coalition a frappé par un raid aérien une maison située au village d’Alqatib dans la région de Dha’in appartenant au district de Washha. Cette maison, où habitaient deux familles (celles de Nayf et Assef Mess’d Mugli Alqatib), a été détruite sur la tête des femmes et des enfants. Le bilan de cette attaque: 9 enfants tués, une femme et une fillette blessées.
Ainsi, l’aviation de la coalition de guerre a visé des civils par 6 raids aériens dans la région d’al-Maaterah au district de Khab et Sha’f, tuant 20 personnes et blessant 7 autres.
Au district d’Alhazm, au gouvernorat d’al-jawf, des avions de combat de la coalition ont bombardé la maison du citoyen (Mabkhout Marzouk Mer’y), faisant 11 morts dont 5 enfants et 2 femmes, et 7 blessés dont 6 enfants et une femme.
Les restrictions arbitraires imposées par les pays de la coalition -pour empêcher les navires chargés de produits indispensables à la vie des Yéménites (aliments, médicaments et produits pétroliers et gaziers) d’entrer dans le port de Hodeïda- sont toujours en vigueur. D’ailleurs, plus de 16 navires et bateaux transportant de carburant et de produits alimentaires sont encore bloqués en mer, malgré leur inspection et leur obtention des permis de passage délivrés par les Nations Unies.