Le silence de l’ONU face au siège étouffant du district d’al- Durayhimi et aux violations de l’Accord de Stockholm constitue aussi une violation flagrante des règles et dispositions du droit international humanitaire et des valeurs des Nations Unies. Ce silence est considéré avant tout comme un crime contre l’Organisation des Nations Unies, elle-même, qui a été fondée pour défendre les droits de l’homme partout dans le monde.
Au cours du mois de février 2020, les pays de la coalition continuent, avec leurs avions, de mener des raids aériens contre des lieux civils et installations vitales dans différents gouvernorats du Yémen. C’est comme ce qui est arrivé récemment aux enfants et aux femmes d’al Hayja, situé au district d’al Masloub dans le gouvernorat d’al- Jawf: les pays de la coalitions et leurs mercenaires ont utilisé diverses armes, moyennes et lourdes contre des zones peuplés, en particulier dans les régions frontalières avec l’Arabie Saoudite et dans les districts de la province de Hodeïda, tuant et blessant des dizaines de citoyens, principalement des enfants et des femmes.
Les restrictions arbitraires imposées par les pays de la coalition -pour empêcher les navires chargés de produits essentiels à la vie des Yéménites (aliments, médicaments et produits pétroliers et gaziers) d’entrer dans le port de Hodeïda- sont toujours en vigueur. D’ailleurs, plus de 16 navires et un bateau transportant de carburant et de produits alimentaires sont encore bloqués en mer, malgré leur obtention des permis de passage délivrés par les Nations Unies.