Les pays de la coalition de guerre dirigée par l’Arabie Saoudite et les Emirats Arabes Unies ont violé tous les droits et libertés de la population du gouvernorat d’al-Maharah en portant atteinte à l’Etat de droit et à la souveraineté nationale, menaçant ainsi la paix sociale. Parmi leurs droits qui ont été violés :
- le droit à l’intégrité physique et morale ainsi qu’à la liberté d’expression ;
- le droit au rassemblement pacifique et de s’exprimer ;
- le droit à la pêche (des milliers de pêcheurs ont été privés de leurs seules sources de revenus et des milliers d’autres directement attaqués par les soldats de la coalition.
Le gouvernement de Salut national, représenté par le ministère des droits de l’homme et du comité national pour les affaires des prisonniers, a transféré au ministère des affaires sociales et du travail, en présence de représentants du bureau de l’UNICEF au Yémen, 64 enfants-soldats recrutés par les pays de la coalition, en vue de faciliter leur soin, leur formation et leur réintégration dans la société.
L’imposition du blocus et de restrictions arbitraires ainsi que l’interdiction illégale des vols de et vers l’aéroport international de Sanaa, par la coalition saoudienne, ont privé 350 000 citoyens civils de recevoir un traitement médical immédiat à l’étranger, et 100 000 personnes de retourner au Yémen. A cela s’ajoute la privation des millions de Yéménites de leur droit de se déplacer et de voyager à l’étranger.
Les organisations humanitaires et les organes des droits de l’homme des Nations Unies n’ont pas réagi ou répondu aux demandes appelant à lever le blocus total, imposé à la République du Yémen en général et au district d’al- Durayhimi du gouvernorat de Hodeïda en particulier, et à mettre fin à la tragédie humaine des habitants de cette région.