- L’ONU et ses organisations humanitaires ont cherché à réduire la fourniture de leur aide et à fermer leurs programmes humanitaires, bien qu’elles confirment que plus de 23 millions de personnes au Yémen ont besoin d’aide humanitaire et de services de protection.
- Le taux de malnutrition chez les femmes et les enfants au Yémen est devenu l’un des plus élevés au monde. Par ailleurs, le tiers du nombre total de personnes déplacées (6,3 millions) vit toujours dans des conditions de vie difficiles, d’une part en raison de la guerre délibérée et du blocus imposé par la coalition de guerre au Yémen, et d’autre part en raison du manque d’engagement des acteurs humanitaires internationaux dans la fourniture de nourriture et de médicaments.
- Les Nations Unies et leurs organisations affirment que les programmes de soins de santé essentiels au Yémen risquent d’être fermés et que des millions de personnes seront touchées et ne pourront pas accéder aux services sanitaires, en particulier les femmes enceintes, les enfants, les personnes handicapées, les déplacées, les migrants et les réfugiés.
- Les organisations des Nations Unies travaillant dans le domaine humanitaire prévoient de réduire en septembre leurs services de santé fournis aux hôpitaux, en particulier les services d’urgence, les blocs opératoires et les unités de soins intensifs néonatals. Et Cela entraîne un manque de soins de santé primaires, y compris de fournitures médicales, pour les Yéménites souffrant de maladies chroniques. En outre, la réduction de l’aide humanitaire destinée au secteur de la santé entraînera, encore plus, la propagation d’épidémies, de maladies hydriques, de maladies à transmission vectorielle telles que le paludisme et la dengue, ainsi que de maladies diarrhéiques aiguës et de malnutrition, en particulier dans les sites de déplacement.
- Malgré la résolution (2643) du Conseil de sécurité du 14 juillet 2022 qui stipule, dans son article 2 – paragraphe (a), que l’une des tâches des Nations Unies au Yémen est de superviser les opérations de déminage, cette tâche n’a pas été mis en œuvre sur le terrain. Aucune mesure efficace ou tangible n’a été entreprise même sur le plan technique, comme l’entrée des équipements ou des systèmes de déminage que la coalition, dirigée par les États-Unis, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis, a délibérément entravée, bien qu’il s’agisse du matériel humanitaire.