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Equipe Nationale De La Communication Externe - Yémen

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LA SITUATION HUMANITAIRE – Février 2021

Secteurs de services:

  1. Depuis plus de six ans, le peuple yéménite est en train d’être tué. Ses biens, publics et privés sont détruits par les pays de la coalition qui poursuivent leurs opérations militaires et imposent en même temps un blocus au Yémen, et tout cela est accompagné du silence de la communauté internationale. Leurs moyens de guerre les plus sales consistent dans l’imposition des restrictions arbitraires sur les navires transportant de la nourriture, des médicaments, ainsi que dans la détention des pétroliers.
  2. La détérioration de la situation sanitaire au Yémen résulte de la poursuite de la guerre et du blocus -par les pays de la coalition de guerre menée par l’Amérique, l’Arabie saoudite et les Émirats- aboutissant à ce qui suit:
  • Plus de 523 hôpitaux et centres médicaux détruits, représentant l’équivalent de 50% des établissements et centres de la santé;
  • Mort de plus de 8 000 femmes yéménites chaque année à cause du blocus;
  • Faible niveau de services médicaux;
  • Souffrances sans précédent à l’ère moderne: plus de 3 millions d’enfants souffrant de malnutrition, dont 400 000 de malnutrition sévère. Et cela arrive alors que le monde entent, voit, se tait et prend la défense de l’agresseur;
  • Grande catastrophe humanitaire au monde causée notamment par le blocus des aéroports et des ports yéménites ainsi que par l’interdiction de voyager pour des traitements médicaux;
  • Mauvaise structure sanitaire: manque de personnel médical et de médicaments. C’est ainsi que la poursuite de la guerre et du siège a eu un impact négatif sur la vie des patients yéménites;
  • Crise persistante du carburant: le secteur de la santé yéménite est confronté à des défis majeurs en raison de la piraterie maritime des pays de la coalition et de la détention continue des navires du pétrole. De là, les hôpitaux sont menacés de fermeture à tout moment, sans parler de la suspension temporaire de certaines sections et usines d’oxygène;
  • Grandes souffrances pour les patients: Le secteur de la santé est l’un des secteurs les plus touchés par la crise du carburant, car les pannes permanentes d’électricité menacent la vie des bébés en couveuses, celle des patients en soins intensifs et celle d’autres patients. Il est encore plus difficile pour les patients vivant dans les zones rurales de se rendre dans les hôpitaux en raison de l’augmentation de frais de transport;
  • Arrêt des hôpitaux et centres de santé: car le fonctionnement des hôpitaux dépend de l’énergie et donc des dérivés du pétrole sans lesquels tout s’arrête: dispositifs médicaux, diagnostiques, thérapeutiques, ambulances et urgences mobiles. Il en va de même pour le transport de médecins, d’ambulanciers paramédicaux et d’agents de santé. De plus, la décision de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) d’arrêter de subventionner les produits pétroliers pour les établissements de santé a augmenté davantage les souffrances des patients et compliqué le travail de ce secteur.
  1. La poursuite de la détention des navires de pétrole contraint les secteurs de services à suspendre leurs activités tels que les télécommunications et les services Internet qui sont menacés de suspension partielle en raison du manque de diesel, car l’exploitation des terminaux et des stations de communication dépend à 90% des dérivés pétroliers.
  2. Bien que les navires de pétrole à destination du Yémen aient achevé toutes les procédures d’inspection et de vérification effectuées par l’ONU à Djibouti (UNVIM) et obtenu les permis pour atteindre le port de Hodeïda, les alliés les ont détenus et les ont empêchés d’y entrer.

Réservoir flottant de Safer:

  1. Le Comité de surveillance pour la mise en œuvre de l’Accord de maintenance d’urgence et d’évaluation complète du réservoir flottant de pétrole (appartenant au gouvernement de Salut national à Sanaa) a exprimé sa profonde insatisfaction à l’égard des déclarations faites par les responsables des Nations Unies. Ceux-ci ont exigé d’autres demandes avant de commencer l’entretien du Safer. Le comité a considéré les demandes supplémentaires de l’ONU “comme moyen pour justifier son retard et sa violation de l’accord concernant la maintenance du Safer”.
  2. Le Comité national a pourtant réaffirmé son plein engagement en faveur de la mise en œuvre de l’accord, ainsi que sa préoccupation pour la santé de l’environnement marin en mer Rouge, appelant aussi les Nations Unies à faire preuve de sérieux dans l’application de l’accord et à cesser de faire des déclarations trompeuses et des accusations sans fondement.

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