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Equipe Nationale De La Communication Externe - Yémen

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LA SITUATION HUMANITAIRE – Août 2021

  1. Lors de leurs conférences, les Nations Unies témoignent que le Yémen est dans la plus grande crise humanitaire du monde et qu’il est au bord de la famine, en précisant que :
  • 5 millions de Yéménites sont à un pas de la famine ;
  • Un programme d’aide humanitaire financé n’est pas suffisant pour permettre aux Yéménites de vivre dignement ;
  • La fermeture de l’aéroport de Sanaa empêche les citoyens de voyager, en particulier les malades qui ont un besoin urgent de se rendre à l’étranger pour se soigner et sauver leur vie ;
  • Les restrictions arbitraires imposées au port de Hodeïda entravent l’entrée de navires chargés de matériaux essentiels à la vie de millions de Yéménites, entraînant une catastrophe humanitaire et la famine pour des millions de Yéménites ;
  • Le transfert de la Banque centrale yéménite vers le gouvernorat d’Aden a entravé le paiement des salaires des fonctionnaires et privé les Yéménites de leur droit au développement et à des moyens de subsistance décents.
  1. Malgré les témoignages et les déclarations des Nations Unies que le Yémen traverse la pire crise humanitaire au monde, elles n’apportent aucune solution et ne travaillent pas pour arrêter la détérioration des conditions de vie au Yémen. Elles ne font que diagnostiquer et décrire la situation humanitaire sans parler de remède approprié.
  2. Il est devenu clair que les Nations Unies et leurs organisations opérant dans notre pays exploitent les souffrances des Yéménites: d’abord, elles diagnostiquent la situation humanitaire au Yémen, puis demandent le financement de leurs projets aux pays participant à la guerre contre le Yémen tels que l’Amérique, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis. Cela est confirmé par l’enquête de presse “Asher Orkaby” publié sur le site Merip par Projet du Moyen-Orient pour la recherche et l’information”, intitulé: Les organisations internationales exploitent la souffrance de la population au Yémen. “La pire catastrophe humanitaire dans le monde causée par l’homme”, “Le Yémen au bord du gouffre”, “Le conflit pousse des millions de personnes vers la famine”, c’est à cela que de nombreuses ONG et programmes d’aide dirigés par l’ONU se précipitent à répondre pour lutter contre la malnutrition et la propagation des maladies. Mais, les peu de résultats tangibles ont poussé des analystes à critiquer le mécanisme de fourniture et de distribution de l’aide humanitaire au Yémen. Autrement dit, les organisations gaspillent l’argent qu’elles reçoivent des donateurs en finançant leurs dépenses de fonctionnement, comme suit:
  • Le Bureau de l’envoyé spécial pour le Yémen a demandé un soutien financier supplémentaire: son budget de fonctionnement annuel pour 2020 était de 18,4 millions de dollars, dépassant le budget du Bureau syrien, estimé à 16,2 millions de dollars;
  • Les frais de déplacement aérien du Bureau de l’émissaire de l’ONU au Yémen se sont élevés à 1,3 million de dollars, dont 3,8 millions de dollars supplémentaires ont été dépensés pour l’hébergement à l’hôtel à Hodeïda pour la mission des Nations Unies 2019.
  1. “Les organisations ne se sont contentées de gaspiller l’aide sur les dépenses opérationnelles, mais l’affaire a atteint le point de corruption financière et administrative concernant les dons en nature et les produits alimentaires et pharmaceutiques”, a indiqué la même enquête de presse. Dans ce contexte, nous pouvons en aborder quelques exemples:
  • L’introduction d’une certaine assistance alimentaire et pharmaceutique, périmée, sur le point d’expirer ou d’origine inconnue et de très mauvaise qualité, en plus de la détérioration de certains stocks dans les entrepôts des organisations ;
  • L’offre d’une assistance ne correspondant pas à la situation humanitaire au Yémen et se concentrer sur la fourniture d’une assistance secondaire qui n’est pas prioritaire, comme les médicaments contraceptifs ou la sélection des zones de distribution de l’aide sans tenir compte des zones ayant le plus besoin;
  • Le ciblage du secteur agricole en poussant des agriculteurs à remplacer des sources alimentaires locales par d’autres exotiques.
  1. Le gouvernement de Salut national de Sanaa a annoncé la saisie de 6 conteneurs de moustiquaires, dans le port de Hodeïda, arrivés au nom de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), alors qu’ils ont été obtenus du Centre du Roi Salman. La livraison a été rejetée pour irrégularités dans les permis délivrés. Le gouvernement a alors condamné les actions « trompeuses » de l’OMS pour avoir apporté une aide venue des tueurs du peuple yéménite, car celui qui tue des enfants et des femmes au Yémen et les empêche d’avoir de la nourriture et des médicaments ne peut apporter aucune aide pour sauver leur vie. Le gouvernement a ensuite appelé l’OMS à rendre vite la cargaison, sinon des mesures nécessaires seront prises pour la détruire.
  2. Le Réservoir de SAFER: Une catastrophe environnementale qu’il faut éviter:
  • Le Conseil politique suprême et le Gouvernement de Salut national continuent d’exhorter et d’avertir les Nations Unies et les pays de la coalition de la nécessité d’une action urgente et sérieuse pour maintenir le réservoir de Safer, et donc pour éviter une éventuelle catastrophe, car il n’y a plus de temps à perdre;
  • Le Conseil politique suprême met également en garde contre la procrastination de l’ONU en ce qui concerne la maintenance de réservoir de Safer, sachant que le retard délibéré ne vise qu’à faire du chantage et des pressions sur le gouvernement de Sanaa. C’est comme cela que l’ONU s’éloigne de la solution empêchant une catastrophe économique et environnementale. Les pays de la coalition de guerre contre le Yémen ainsi que leurs mercenaires en sont aussi responsables. Ils empêchent depuis 2015 l’équipe de maintenance technique d’accéder au pétrolier pour évaluer et réparer son réservoir.
  1. Des mesures arbitraires saoudiennes ont été prises contre les travailleurs yéménites. Les universités saoudiennes de Najran, Jizan, Assir et Al-Baha ont résilié sans préavis les contrats des professeurs yéménites travaillant dans leurs établissements. Il s’agit d’une décision arbitraire d’expulser les yéménites, étendue ensuite à la plupart des régions du royaume saoudien, visant les professeurs des Universités, les médecins, les ingénieurs et les travailleurs. En août, le nombre d’expulsés a dépassé les 40 000 qui se sont retournés au Yémen par l’entrée frontalier d’al-Wadyaa.
  2. “Les autorités saoudiennes ont commencé en juillet 2021 à résilier ou à ne pas renouveler les contrats des employés yéménites, ce qui pourrait les forcer à retourner dans leur pays en guerre depuis des années”, a confirmé Human Rights Watch ajoutant que les autorités saoudiennes doivent revenir sur cette décision et permettre aux Yéménites de rester en Arabie saoudite et d’y travailler.
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