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Equipe Nationale De La Communication Externe - Yémen

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LA SITUATION ECONOMIQUE – Septembre 2022

  1. L’interruption continue des salaires, depuis le transfert des opérations de la Banque centrale de la capitale Sanaa au gouvernorat d’Aden en août 2016, a aggravé les souffrances humaines de plus de 1,2 million d’employés qui sont devenus pauvres et incapables de subvenir aux besoins de leurs familles, en matière de logement, de nourriture etc. Cela a ainsi entrainé l’augmentation du taux de chômage et la détérioration des services publics.
  2. Selon la déclaration de l’envoyé de l’ONU, la prolongation de la 3e trêve comprend l’engagement des parties à parvenir à un accord d’une trêve élargie qui permettra la création d’un mécanisme garantissant: le paiement régulier des salaires des employés et des retraités, l’entrée sans entrave du carburant à travers les ports de Hodeïda et l’augmentation du taux de vols vers et depuis l’aéroport de Sanaa, ainsi que l’ouverture de toutes les routes, à Taïz et dans d’autres gouvernorats. C”est ce qui a été aussi demandé et posé comme condition principale par le Conseil politique suprême pour accepter la prolongation de la trêve. Les deux premiers mois de la trêve sont pourtant écoulés sans que la crise des salaires ne soit résolue.
  3. L’effondrement de l’économie yéménite causé par la guerre de la coalition s’accompagne d’une nouvelle crise résultant des répercussions de la guerre d’Ukraine qui a aussi affecté l’économie mondiale. Ainsi, la crise énergétique en Europe et en Amérique du Nord a eu un impact profond sur les envois de fonds des migrants yéménites destinés à leurs familles, et qui pourraient perdre 35% de tous les transferts monétaires vers le Yémen depuis ces pays. Il est à savoir que, dans telle situation, les envois de fonds constituent une source importante de revenus pour des centaines de milliers de ménages, et représentent aussi la seule ressource majeure pour le Yémen après que les pays de la coalition, dirigée par l’Arabie saoudite et les États-Unis, ont provoqué l’arrêt de la plupart des ressources publiques au Yémen.
  4. La coalition et ses mercenaires continuent de piller le pétrole brut et le gaz du Yémen, alors que ces revenus pourraient relancer l’économie yéménite, payer les salaires suspendus des employés de l’État et réduire la famine et la catastrophe humanitaire dans le pays. En effet, 2 millions de barils de pétrole sont exportés de Hadramaout tous les deux mois, et 600 000 barils de Shabwa tous les 20 jours, en plus du pétrole brut exporté de Marib. Et tous ces revenus vont en fin de compte aux banques saoudiennes et émiraties.
  5. Contrairement aux termes de la trêve, la coalition continue de saisir les navires pétroliers, bien qu’ils aient obtenu des permis d’entrée après avoir achevé toutes les procédures de contrôle de la conformité de la cargaison effectuées à Djibouti par le Mécanisme de vérification et d’inspection des Nations Unies pour le Yémen (UNVIM). Et cela entraine des amendes et des frais de retard encourus par les navires.
  6. La coalition des pays en guerre contre le Yémen continue de cibler directement les installations et les services économiques malgré la trêve déclarée par les Nations Unies, afin d’accroitre, le plus possible, les souffrances humaines du peuple yéménite.

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