- Le mois de novembre est écoulé, et il n’y a aucun signe de paiement des salaires de 1,2 million d’employés de la fonction publique, interrompus depuis le transfert du siège de la Banque centrale de Sanaa au gouvernorat d’Aden en août 2016. Et cela est dû à l’intransigeance des pays de la coalition et de leurs mercenaires qui ne sont pas sérieux pour trouver une solution à ce dossier important. En même temps, ils continent à piller les revenus pétroliers et gaziers et les déposent aux banques saoudiennes et émiraties, afin d’accroître davantage les souffrances humaines, comme l’augmentation des taux de pauvreté et de chômage au Yémen.
- Le gouvernement de salut national à Sanaa exige que le renouvellement de la trêve soit conditionné à la levée du siège imposé au Yémen et au paiement des salaires des employés à partir des revenus pétroliers et gaziers que la coalition saisit et utilise pour financer sa guerre en cours, déclenchée depuis huit ans contre le Yémen.
- Le gouvernement de salut national a appelé les compagnies pétrolières travaillant dans les gouvernorats contrôlés par la coalition de guerre et ses mercenaires à cesser leurs opérations de production et d’exportation. De plus, les forces armées yéménites ont averti les navires pétroliers de ne pas s’approcher des ports yéménites pour exporter du pétrole jusqu’à ce qu’un accord sur la question du paiement des salaires de tous les employés de l’État soit conclu.
- La coalition continue de saisir les navires pétroliers, bien qu’ils aient obtenu des permis d’entrée dans le port de Hodeïda après avoir achevé toutes les procédures de contrôle de la conformité de la cargaison effectuées à Djibouti par le Mécanisme de vérification et d’inspection des Nations Unies pour le Yémen (UNVIM). Et cela entraine des amendes et des frais de retard encourus par les navires; et en fin de compte, c’est le citoyen yéménite qui paie le prix.
- Malgré l’affirmation du gouvernement de Sanaa et son suivi diligent de la prolongation de la trêve, la coalition des pays en guerre contre le Yémen continue de cibler directement les installations et les services économiques afin d’accroître le plus possible les souffrances humaines du peuple yéménite.