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Equipe Nationale De La Communication Externe - Yémen

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LA SITUATION ECONOMIQUE- Mai 2020

Malgré les impôts et les taxes provenant des ports terrestres et maritimes ainsi que les revenus sur la vente du gaz, déposés à la Banque centrale à Aden depuis son déménagement en août 2016, les pays de la coalition suivent délibérément une politique visant à priver, depuis cette date, plus de 80% des fonctionnaires de l’Etat de leurs salaires.

La valeur de la monnaie yéménite se déprécie face aux devises étrangères, notamment dans les gouvernorats occupés par les pays de la coalition, où les citoyens vivent dans la pire situation humanitaire du monde à laquelle s’ajoute l’épidémie mortelle du coronavirus.

Citant la Banque mondiale, une statistique – apparue sur le site de Trading Economics pour les indicateurs économiques, les informations énergétiques et la moyenne des prix du Brut- a révélé que la moyenne de la production du Yémen en pétrole, de janvier 2019 à avril 2020, a atteint 25830000 barils. Et selon les statistiques, les recettes totales d’exportation de pétrole, perçues par le soi-disant gouvernement yéménite à Riyad, se sont élevées, au cours de cette période, à 1 327 466 790 $. Cette somme aurait été suffisante pour payer, pendant près d’un an, les salaires des employés civils et militaires. C’est alors que le gouvernement du Salut National faisait des efforts pour payer la moitié du salaire du mois d’août 2018 à tous les fonctionnaires (civils, militaires et retraités), y compris à ceux travaillant dans les gouvernements occupés.

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Dans un ciblage clair de l’économie yéménite visant à augmenter la souffrance des citoyens et à élargir le cercle de la pauvreté, les avions des pays d’agression ont lancé un certain nombre de raids aériens sur le poste de douane d’Afar dans le gouvernorat d’al-Baydha, endommageant et incendiant 11 camions d’approvisionnement alimentaire.

Dans son programme de relance économique, le gouvernement du Salut National, à Sanaa, a décidé d’exempter les usines de médicaments et de fournitures médicales de taxes. Les médicaments et un certain nombre de produits de base sont aussi exonérés de taxe sur la valeur ajoutée, tels que le blé et le riz.

Les pays de la coalition ont poursuivi leur blocus injuste marqué par des actions de piraterie contre les navires à destination du Yémen. Ils ont empêché l’arrivée de11 navires chargés de dérivés de pétrole et de produits alimentaires et pharmaceutiques. Ces navires couvrant les besoins de 80% de la population yéménite ont été bloqués pendant plus de 80 jours avant d’accoster au port de Hodeïda malgré leur inspection et leur obtention des permis de passage délivrés par les Nations Unies.

La détention des pétroliers et des navires chargés de denrées alimentaires et de médicaments a entrainé une augmentation des coûts des envois de ces produits importés. Il est à noter que l’amande de retard dû à ces mesures arbitraires a dépassé le montant de 66 millions et 185 mille de dollars.

La détention des navires par la coalition a pour conséquences d’aggraver la souffrance des citoyens, d’élargir le cercle de la pauvreté et de créer une crise étouffante de carburant affectant le fonctionnement des hôpitaux, des usines et du transport. Cela arrive au moment où le gouvernement du Salut National s’efforce, avec les modestes moyens dont il dispose, à faire face à l’épidémie du coronavirus. A cet égard, l’ONU avait déjà tiré la sonnette d’alarme sur les conséquences des mesures prises par les pays de la coalition pouvant compliquer les efforts du gouvernement pour lutter contre la propagation du virus.

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