- La vie de 80% des fonctionnaires de l’Etat et celle de leurs familles ont été directement impacté par l’interruption des salaires, depuis que les pays de la coalition ont transféré l’administration de la Banque centrale de Sanaa à Aden en août 2016. Cela a eu pour conséquence général une augmentation du taux de chômage, de pauvreté, ainsi qu’un déclin des services de base.
- En raison du manque d’approvisionnement alimentaire, de l’effondrement économique, de la hausse des prix des denrées alimentaires, de la baisse des envois de fonds de la diaspora, le Yémen est menacé de famine, a averti le programme alimentaire mondial (PAM). Actuellement, le tiers de la population yéménite n’a plus les moyens de se nourrir.
- Le Conseil de transition, soutenu par les Émirats Arabes Unis, accuse le gouvernement de Hadi, réfugié à Riyad, d’être responsable de l’arrêt des salaires de l’armée et des forces de sécurité dans les régions du Sud. Il précise aussi que les billets d’argent imprimé est à l’origine de l’inflation et de la dépréciation de riyal yéménite. C’est ce que s’efforcent de faire les pays de la coalition, qui occupent les régions du Sud, pour créer un conflit au sein de leurs alliés.
- Le Comité économique suprême de Sanaa accuse l’envoyé de l’ONU d’avoir intentionnellement présenté une image trompeuse du sort des revenus des ports de Hodeïda, bien qu’il ait su que ces revenus avaient été dépensés pour les salaires. En effet, l’ONU avait déjà reçu tous les documents prouvant la dépense du solde accumulé dans le compte salarial de la succursale de la Banque centrale de Hodeïda pour payer la moitié du salaire aux employés de l’État.
- Des 16 pétroliers détenus par la coalition de guerre, un seul navire transportant 29 262 tonnes de diesel a été libéré et autorisé à atteindre le port de Hodeïda, après 127 jours de détention.
- La compagnie pétrolière yéménite a averti que le stock de dérivés pétroliers serait complètement épuisé, et que tous les secteurs vitaux seraient menacés d’arrêter leurs activités. Le Yémen sera confronté à une véritable catastrophe si cela advienne. Malgré cela, la coalition continue de détenir 435 mille tonnes de pétrole ainsi que des denrées alimentaires à bord des navires empêchés d’entrer dans le port de Hodeïda.
