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Equipe Nationale De La Communication Externe - Yémen

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LA SITUATION ECONOMIQUE – Février 2021

En 202l, il n’y a pas eu, jusqu’à maintenant, de mouvements sérieux pour résoudre le dossier de paiement des salaires, interrompus depuis le transfert du siège de la Banque centrale de la capitale, Sanaa, à la ville d’Aden en septembre 2016. Car les pays de la coalition ne sont pas sérieux dans la recherche d’une solution conduisant au paiement des salaires des fonctionnaires de l’Etat, et en particulier dans les zones gérées par le gouvernement de Salut national, ce qui a provoqué la pire catastrophe humanitaire jamais vue dans l’histoire.

Le riyal yéménite continue de baisser par rapport aux devises étrangères dans les provinces du sud contrôlées par l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis, et cela s’est rapidement reflété sur les prix des denrées alimentaires. Le prix du dollar a atteint 880 riyals, alors que le gouvernement de Salut national a pu maintenir le taux de change à un niveau stable, le dollar n’a pas dépassé 600 riyals.

La guerre contre le Yémen a engendré une contraction du PIB de 46,1% entre 2014 et 2019. Ainsi, les pertes économiques devraient atteindre 181 milliards de dollars si la guerre se poursuit plus longtemps.

La compagnie pétrolière yéménite de Sanaa a mis en garde contre une catastrophe humanitaire et un arrêt complet de tous les secteurs vitaux, et ce, à cause de la détention des pétroliers à destination du Yémen, pratiquée par les pays de la coalition (13 navires détenus). Elle a noté que les amendes pour retards subies par les navires détenus se sont élevées à 91 millions de dollars en 2020, et que les pertes totales pour la compagnie et les citoyens ont été estimées à plus de 20 milliards de dollars. Elle a confirmé qu’aucun litre de pétrole n’a été autorisé à entrer à Hodeïda pendant 66 jours, et que les amendes totales infligées aux navires détenus par les alliés de guerre ont atteint fin février et début mars 2021 environ 32 millions de dollars (19 milliards de riyals), c’est-à-dire, depuis le début de l’année 2021.

Le directeur de l’aéroport de Sanaa a confirmé que les pertes de l’aéroport dues aux frappes aériennes directes s’élevaient à plus de 150 millions de dollars.

La Société de télécommunications affirme que la crise du carburant et la rétention des navires du pétrole menacent d’arrêter tous les centraux téléphoniques et les stations de communication.

Le service des études et des prévisions économiques a montré que les pertes du secteur privé au Yémen se situent entre 25 et 27 milliards de dollars en raison de la cessation de l’activité économique, causée par la poursuite de la guerre contre le Yémen.

Les secteurs de la santé et les hôpitaux publics, dans les zones sous contrôle du gouvernement de Salut national, ont mis en garde contre la suspension de leurs services du fait de l’épuisement du carburant et du maintien en détention des navires du pétrole par les alliés de guerre contre le Yémen.

Faute de manque de pétrole et de diesel, le Ministère des communications a déclaré que certaines parties de ses secteurs commençaient à être à l’arrêt. A son tour, le Ministère de l’industrie et du commerce a mis en garde contre l’arrêt de plus de 1200 installations industrielles et commerciales. Le secteur de l’assainissement a également averti que les stocks de carburant n’étaient suffisants que pendant des heures et que tous les équipements d’hygiène cesseraient bientôt de fonctionner.

L’Autorité de régulation des transports de Sanaa annonce l’arrêt de 150 000 véhicules de transport de marchandises et de passagers au district de Sanaa et dans d’autres gouvernorats en raison du manque de carburant, provoquant ainsi une catastrophe humanitaire, alors que les pays de la coalition continuent de détenir des navires du pétrole.

La Société de la mer Rouge a averti que les stocks de pétrole destinés à l’exploitation des ports de Hodeïda arrivaient à une quantité minimum, et que leurs activités pourraient être interrompues dans la période à venir à cause de la détention continue des pétroliers.

Les pays de la coalition continent de cibler et de détruire les infrastructures économiques et de services au Yémen, provoquant de grandes pertes matérielles et financières.

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