- Après avoir échoué d’exterminer militairement le peuple yéménite qui a montré une résistance populaire et militaire sans précédent, les quatre pays en guerre contre le Yémen (Etats-Unis, Arabie saoudite, Angleterre et Emirats arabes Unies) ont tenté de maintenir le Yémen dans un état de mort clinique. Et cela passe par le refus de renouveler la trêve en fonction de ses exigences humanitaires basées sur l’arrêt du pillage des richesses pétrolières ou gazières du Yémen, sauf en cas d’engagement d’utiliser ces recettes pour payer les salaires des employés yéménites sans aucune discrimination. Le gouvernement de Sanaa a accepté que les salaires soient payés selon les listes de paie de 2014, c’est-à-dire pour les employés civils et militaires déjà recrutés par l’ancien régime et avant le début de la guerre contre le Yémen, pour qu’il ne soit pas dit que les salaires iront à ceux recrutés récemment par Ansarallah. Malgré tout cela, les pays menant une guerre et un blocus contre le Yémen s’en abstiennent et exigent qu’ils soient autorisés à piller le pétrole et le gaz yéménites dont les revenus sont déposés à la Banque nationale saoudienne avec la reconnaissance du gouvernement résidant aux hôtels de Riyad, au lieu d’être utilisés pour soulager la souffrance du peuple yéménite, au nord et au sud.
- Les pillards des richesses yéménites sont encore plus audacieux et même grossiers lorsqu’ils considèrent que la défense des richesses du Yémen par son armée est un acte menaçant la paix et la sécurité internationales, et que la permission aux sociétés internationales affiliées aux pays agresseurs de piller les richesses du peuple est une avancée vers la paix.
- Huit ans de vol ont été une occasion suffisante pour ces pays de prouver la véracité de leurs faux slogans en allouant cet argent aux Yéménites. En réalité, comme en témoignent tous les citoyens yéménites dans tout le Yémen, ils n’en ont rien obtenu, ni sous forme de salaires, ni de projets d’infrastructure. En effet, ces montants ont été transférés à la Banque nationale saoudienne et de celle-ci aux personnes influentes qui vivent dans les hôtels de Riyad, de Turquie et du Caire. Ces personnes, avec leur richesse inimaginable, sont devenues le sujet de conversation des médias arabes, alors que le peuple yéménite meurt à l’intérieur sans salaires ni droits. Et c’est ainsi que les revenus pétroliers, gaziers et portuaires disparaissent. Après huit ans de patience et d’endurance, il incombe à l’armée populaire d’avertir les navires et de protéger militairement les richesses du pays contre le vol et le pillage, conformément à toutes les lois internationales donnant droit à l’armée quiconque de défendre ses richesses par tous les moyens. Cette défense reste légitime jusqu’à ce que les quatre pays en guerre contre le Yémen comprennent que ces recettes doivent être entrées dans le budget de l’État et utilisées pour le pays et la population, comme était le cas avant la guerre.
- Jusqu’à ce que cela soit réalisé, la force populaire et armée avertit et interdit ces pays de piller les richesses du peuple yéménite, selon le ministère de la Défense du gouvernement de Sanaa. Tout le monde doit savoir que l’insistance sur le siège injuste et injustifié, imposé à notre peuple, peut provoquer des réactions de défense légitimes qui nuisent au trafic maritime dans le détroit de Bab el-Mandab.
- Il est temps que la communauté internationale prenne une position sérieuse contre ces actions odieuses et injustifiées qui sont pratiquées contre le peuple yéménite.