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Equipe Nationale De La Communication Externe - Yémen

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COMPLICITE POLITIQUE – Novembre 2020

C’est le troisième président américain (John Biden) qui va s’installer dans quelques semaines sur le fauteuil de la Maison Blanche qui est tachée du sang des enfants, des femmes et des vieillards yéménites, et devant laquelle on avait déclaré la guerre contre le Yémen. C’était à l’époque de l’ancien président démocrate (Barak Obama), et dont le mandat a pris fin après être accablé par les douleurs du peuple yéménite. Ce peuple est pourtant resté débout et victorieux face à l’agression de la coalition, soutenue par les Etats-Unis et certains pays européens, achetés par l’argent saoudien et émirati, et qui se considéraient “protecteurs des droits de l’homme”.

Après Obama, est venu le président républicain Donald Trump qui a doublé le facteur payé par l’Arabie saoudite et les Emirats en échange de la continuité de son soutien à la guerre contre le peuple yéménite, bien que son administration soit consciente de la brutalité et de l’illégalité de cette guerre inhumaine, selon des rapports neutres des Nations Unies. C’est en outre une guerre insensée qui n’a d’autre perspective que des pertes accompagnées du sang des innocents.

Maintenant, le mandat des républicains arrive à expiration. Les démocrates, qui ont parié que la guerre contre le Yémen ne prendrait que quelques semaines ou quelques mois, grâce au soutien militaire et logistique américains, arrivent à nouveau au pouvoir, alors que la guerre au Yémen se poursuit encore. Ce sont les gémissements du peuple yéménite opprimé qui l’ont poussé à résister et détruire leurs complots pour défendre la liberté, l’indépendance et la souveraineté de sa patrie. Il s’agit d’un peuple, maitre de soi, qui ne garde de haine à qui que ce soit, et qui cherche à établir des relations internationales régies par des intérêts communs sans ingérence dans les affaires internes d’un autre pays. Ce peuple veut construire un Yémen basé sur la justice, l’égalité et le droit, un Yémen qui ne reste ni faible ni en otage aux mains d’un autre pays, qu’il soit oriental ou occidental. Est-il temps pour le gouvernement américain (démocratique) d’expier ses péchés et d’effacer la honte de son soutien continu à cette guerre inhumaine et illégale? C’est la question à laquelle le nouveau gouvernement devra répondre, non par des paroles, mais par des actions concrètes

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