- Selon l’accord conclu entre les pays agresseurs contre le Yémen et le gouvernement de Sanaa, la trêve annoncée par les Nations Unies prendra fin le 2 juin 2022. Cependant, elle n’a abouti à rien de concret; seulement elle a fourni une preuve supplémentaire du mépris de la coalition, dirigée par les États-Unis et l’Arabie saoudite, envers les décisions de la communauté internationale et des Nations Unies, qui ont proposé la trêve. En effet, ces pays ont renoncé à leurs obligations permettant à l’aéroport international de Sanaa d’opérer deux vols par semaine vers les aéroports du Caire et d’Amman, sachant que sa fermeture injustifiée a augmenté la souffrance du peuple yéménite et entrainé plus de décès chez les malades nécessitant un traitement à l’étranger.
- Bien que la trêve arrive à sa fin, seulement un seul vol vers le Caire et deux vols vers la Jordanie ont été autorisés au lieu de dix vols qui étaient prévus pour chaque destination. Par ailleurs, les cuirassés américains, financés par l’Arabie saoudite, poursuivent leurs actes de piraterie contre les navires pétroliers, sachant que ces navires avaient été soumis au contrôle et avaient obtenu des permis d’entrée délivrés par les Nations Unies. Cela fait que le nombre total de navires autorisés à entrer dans le pays, 18 navires selon les termes de la trêve, n’a pas été respecté, bien que ces pays sachent que leur blocus ne vise que les institutions médicales et la vie des civils.
- Malgré l’attitude intransigeante des pays de la coalition dans la mise en œuvre de la trêve, l’ONU a demandé une prolongation de celle-ci, pour deux mois supplémentaires, que le gouvernement de Sanaa a acceptée dans l’espoir de donner une marge de manœuvre aux efforts de l’ONU pour consolider la trêve et faire des négociations conduisant à la paix durable. Et c’est pour la paix que les voix internationales des droits de l’homme se sont élevées, surtout après l’augmentation des crimes contre le peuple yéménite qui s’est révolté pour obtenir sa liberté et sa dignité, loin de la tutelle des ambassades des pays de la coalition sur le Yémen.
