- Des prises de positions, dans les médias internationaux, augmentent pour exiger le respect et la prolongation de la trêve étant donné son importance permettant, d’une part, de réduire le nombre de victimes de cette guerre absurde et injuste, et d’autre part, d’atténuer les répercussions du blocus inhumain imposé au peuple yéménite.
- Pour des raisons humanitaires, le gouvernement de Sanaa s’est engagé en faveur de la trêve, bien qu’elle n’ait pas répondu aux exigences humanitaires consistant à briser le siège inhumain et illégal, imposé au Yémen et à son peuple. Malgré cet engagement, l’autre partie continue à ne pas prendre au sérieux la trêve et refuse de s’y conformer à travers les obstacles qu’elle met devant les vols vers le Caire, et la piraterie qu’elle pratique sur les navires des dérivés du pétrole. A cela s’ajoute son mépris continu des obligations humanitaires liées au paiement des salaires des employés, à la libération des prisonniers et à l’expansion des vols vers d’autres destinations, car deux vols par semaine ne seront pas en mesure de répondre aux besoins des patients, des expatriés et des citoyens qui souhaitent voyager.
- Malheureusement, la communauté internationale continue d’agir de manière irresponsable et est parfois complice avec la coalition des pays en guerre contre le Yémen et ne s’efforce point de faire pression sérieuse et efficace sur ces pays pour qu’ils épargnent au dossier humanitaire les outils de la guerre. Au contraire, l’ONU est souvent impliquée dans la question du blocus inhumain et immoral et la pose comme chantage ou condition de négociations politiques. La trêve devrait être une opportunité d’ouvrir la voie à une discussion sérieuse sur la paix et non sur sa prolongation ou sur sa pérennisation sans aucune perspective de paix. Nos voulons donc une véritable trêve qui aboutit à une paix juste et honorable. Voilà ce que nous attendons de la communauté internationale qui devrait d’abord se libérer du bâton américain et de la carotte saoudo-émiratie pour pouvoir la réaliser.