- Le cher peuple du Yémen est victime d’une guerre injuste, immorale et illégale menée par des pays qui se vantaient depuis très longtemps d’être les défenseurs de l’humanité et des droits de l’homme. Cette guerre -dirigée notamment par l’Amérique, la Grande-Bretagne ainsi que par leurs agents dans la région, l’Arabie saoudite et les Emirats- a ciblé tout ce qui est beau au Yémen, en particulier les personnes vulnérables (enfants, femmes et personnes âgées), selon des dizaines de rapports neutres de l’ONU et des organisations internationales de défense des droits de l’homme.
- La réalité est quelquefois douloureuse, mais ce qui est le plus douloureux, c’est la position honteuse de l’institution internationale (l’ONU), qui est concernée par la protection des pays contre n’importe quelle attaque extérieure, selon le chapitre VII de la Charte des Nations Unies. Cette Organisation devient en effet complice en fermant les yeux devant les crimes commis par les pays de la coalition contre le peuple yéménite opprimé, alors que ce peuple défend ses valeurs qui sont la liberté, l’indépendance et la souveraineté. Malgré les rapports des agences et des organisations des Nations Unies accusant la coalition d’avoir commis des crimes et de graves violations à l’encontre des enfants yéménites, l’ONU a pris une position en faveur des tueurs des enfants tout en justifiant les crimes des pays de la coalition au lieu de les dénoncer et d’appeler à l’arrêt immédiat de la guerre. Ces crimes ont été audacieusement et grossièrement justifiés par la déclaration de l’ancien secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon. Et c’est toujours la même logique adoptée par l’ONU: “dire la vérité contre ces pays lui fera perdre beaucoup d’argent”. C’est donc, pour elle, une simple équation dollar contre sang des enfants.
- De telles positions hypocrites ont fait connaitre au peuple yéménite la réalité de cette institution internationale à laquelle il faut dire que l’argent touché au détriment du sang des enfants innocents ne peut pas faire oublier ou effacer sa complicité documentée.