- Le gouvernement de Sanaa est toujours coopératif avec les appels à la prolongation d’une nouvelle trêve pour deux mois, commençant au début du mois d’août, et ce, dans l’espoir de donner une occasion à la communauté internationale de faire pression sur les pays en guerre contre le Yémen pour qu’ils mettent fin à son siège inhumain et militairement injustifié. Mais si cela ne se réalise pas, le Yémen sera dans l’obligation de renverser la table sur tout le monde, étant donné qu’il est situé dans la zone la plus stratégique du monde pour le transport du pétrole et du gaz. Le monde doit savoir que le Yémen n’acceptera jamais que les pays de la coalition passent librement et utilisent son territoire et ses eaux, alors que trente millions de son peuple restent assiégés de partout et meurent de faim.
- Les ambitions et les convoitises des pays de la coalition ne s’arrêtent pas là. Autrement dit, ils ne sont pas contentés d’assiéger le Yémen et d’affamer son peuple, mais ils volent aussi ses ressources en pétrole et en gaz, biens qu’ils soient des pays très riches. Malgré tout cela, le gouvernement de Sanaa accorde un délai à la communauté internationale et aux pays de la coalition pour réfléchir à ces actions immorales, et avertit en même temps des conséquences, surtout après que le monde s’est rendu compte de l’ampleur des capacités militaires que possède actuellement l’armée yéménite. Cette armée a pu déjà, grâce à sa force de défense, toucher des cibles dans la profondeur des territoires saoudien et émirati, et frapper avec précision et efficacité leurs institutions stratégiques, militaires et économiques, sans que les systèmes de défense fournis par leurs alliés (Etats-Unis et Grande-Bretagne) ne puissent pas l’intercepter. Le monde doit aussi savoir que le peuple yéménite opprimé ne supportera pas d’être à nouveau assiégé, sans que ces pays ne paient le prix de leurs actions.
- Les yéménites souhaitent que l’accord du gouvernement de Sanaa sur la prolongation de la trêve ne soit mal interprété, et appelle l’autre partie, qui n’a pas rempli ses obligations, à revenir à la table des négociations à condition qu’elles soient fondées sur le respect de la souveraineté et de l’indépendance du Yémen et sur la levée du siège injuste pour parvenir à un règlement pacifique et juste, avant que les plus désagréables ne se produisent.