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Equipe Nationale De La Communication Externe - Yémen

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COMPLICITE POLITIQUE – Août 2021

  1. “Le Yémen vit la pire crise humanitaire au monde.” Une phrase que des dizaines de membres du personnel des Nations Unies répètent dans divers forums internationaux afin de rechercher des millions de dollars supplémentaires. Les dons que les pays donateurs fournissent à de multiples organisations internationales doivent servir à atténuer l’aggravation de la crise au Yémen.
  2. Cependant, plus les montants des subventions d’aide augmentent (parfois à des milliards de dollars), plus les conditions humanitaires se détériorent, selon les indicateurs des organismes des Nations Unies.
  3. Ceux, qui observent l’écart entre l’augmentation de l’aide et l’élargissement du cycle de la pauvreté et se demandent d’où vient cette contradiction, peuvent trouver réponse claire dans les rapports de l’ONU. En effet, ces organisations mendient de l’argent au nom de la souffrance du peuple yéménite dans le but unique d’augmenter les soldes de leurs comptes personnelles ainsi que leurs allocations financières. Presque la plupart des projets d’aide, allant jusqu’à (85%) vont sous forme de dépenses spéciales (salaires – dépenses de déplacement – allocation de risque – incitations financières, etc.), tandis que les miettes restants de la subvention (10-15%) sont les seules qui vont aux pauvres du groupe cible des yéménites.
  4. Le gouvernement de Sanaa possède des documents approuvés sur la corruption généralisée dans bon nombre d’organisations qui réclament toujours et à haute voix une augmentation de leurs allocations. Par ailleurs, des rapports de l’ONU (neutres) ont confirmé ces faits déplorables : sans principe moral ni contrôle juridique, des organisations exploitent les gémissements des pauvres, parfois avec la complicité des responsables des dons gouvernementaux et internationaux, basée sur les intérêts mutuels et le partage du butin.
  5. Les organisations ne se contentent pas de la douleur frappant le peuple yéménite opprimé qui subit une guerre injuste, mais elles travaillent pour voler son pain, ses médicaments et ses vêtements. N’est-il pas temps que la communauté internationale se rende compte du fait que le cher peuple du Yémen n’a pas besoin d’aide et de mendicité en son nom, mais a plutôt besoin d’un “don humanitaire” de la part des peuples libres du monde visant à lever le siège qui lui est imposé et qui est la cause principale de la famine. Le peuple yéménite a besoin d’un “don humanitaire” réel et efficace qui peut mettre fin à l’agression de l’Amérique, de l’Arabie saoudite, de la Grande-Bretagne et des Emirats contre lui. Il est à savoir que le Yémen, sans guerre ni embargo, a des ressources le rendant capable de fournir de l’assistance à divers pays du monde.
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