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Equipe Nationale De La Communication Externe - Yémen

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Addulmalik Al-Sanabani, un des victimes de la fermeture de l’aéroport de Sanaa! – Septembre 2021

Après dix ans d’immigration aux Etats-Unis, Abdulmalik Al-Sanabani est rentré à son pays, le Yémen, via l’aéroport d’Aden pour rendre visite à sa famille dans le district de Abs, au gouvernorat de Damar. Il attendait impatiemment cette rencontre. Comme les autres expatriés yéménites vivant dans différents pays du monde, Abdulmalik était obligé de retourner au Yémen via l’aéroport d’Aden qui est dirigé par les pays d’occupation américano-saoudienne. Après son meurtre, beaucoup d’immigrés yéménites craignent le retour au pays de peur d’être volés et assassinés comme ce qui est arrivé à Abdulmalik. Il en va de même pour les citoyens à l’intérieur qui souffrent des maladies chroniques et veulent se rendre à l’étranger pour un traitement médical. Ils ont désormais peur de passer par l’aéroport d’Aden ou de Sayun, et en même temps ne peuvent pas voyager par l’aéroport de Sanaa, vu sa fermeture imposée depuis 2016 par les pays de la coalition.

Quand Abdulmalik est arrivé à l’aéroport d’Aden, il a pris une voiture pour rentrer à son village natal où vit sa famille qui l’attendait avec nostalgie et impatience. En arrivant avec la voiture à un poste de contrôle, dans la région de Tur al-Baha, dans la province de Lahj, il a été interrogé par des soldats appartenant aux forces de la neuvième brigade, appuyées par la coalition des pays en guerre contre le Yémen. Par chantage, ceux-ci l’ont menacé en lui demandant de laisser tout ce qu’il avait. Mais lorsqu’il a refusé, ils l’ont arrêté et l’accusé d’être un dirigeant houthi. Ils ont ensuite pratiqué sur lui tous les types de torture physique avant de le tuer. Son corps a été retrouvé, par des citoyens, avec trois balles dans le dos et les mains attachés derrière lui. Ces loups humains ne se sont pas contentés de cela, mais ils ont aussi volé son argent et ses objets personnels.

Sa mère, sa famille et tous ses amis au Yémen et à l’étranger -notamment en Amérique- ainsi que tous les expatriés ont été surpris et choqués par ce crime commis avec une telle brutalité. Après le meurtre d’Al-Sanabani, beaucoup d’expatriés ne veulent plus retourner au pays par l’aéroport d’Aden, d’autant plus que quatre jeunes qui étudiaient en Malaisie ont également été arrêtés de force, enlevés et disparus, et que leur sort n’a été connu que plusieurs mois plus tard. Cet incident et d’autres, qui ont été arrivés et pratiqués sur les voyageurs et les expatriés revenant par l’aéroport d’Aden, ont déclenché la colère à l’intérieur ainsi qu’à l’extérieur du Yémen, et tout le monde a demandé la nécessité d’ouvrir l’aéroport de Sanaa.

La voix des expatriés et des voyageurs à destination et en provenance du Yémen s’adresse aux Nations Unies, en disant:

“Levez le siège imposé à l’aéroport international de Sanaa. Ouvrez-le. Nous voulons visiter le Yémen et rentrer par l’aéroport de Sanaa et non par l’aéroport de la mort!”

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